Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la voix                     Derrida, la voix
Sources (*) : Derrida, auto - affection               Derrida, auto - affection
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967, p88

 

Sans Titre (Jim McElvaney) -

On peut trouver d'autres images du même peintre à cette adresse.

Derrida, l'ouïe, l'audition

La voix est vécue comme une auto-affection absolument pure d'un type unique, car "je m'entends parler" sans aucun détour ni par le monde, ni par le non-propre

Derrida, l'ouïe, l'audition
   
   
   
S'entendre parler S'entendre parler
La parole assure l'Être               La parole assure l'Être  
Je suis un être sonore                     Je suis un être sonore    

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1. La voix est un acte absolument proche de moi, qui ne présuppose aucun détour par l'extériorité. Quand je parle, je m'entends parler de l'intérieur, exactement dans le même mouvement - au présent, dans l'intimité à moi-même de ma propre vie.

2. Mais ce même acte identique (je parle), produit de l'autre (je m'entends). Je suis affecté par le signifiant que j'ai produit, mais qui me vient de l'extérieur (du monde, de ce qui ne m'est pas propre).

C'est ce double mouvement que Jacques Derrida désigne comme auto-affection. Processus universel, spécifique à l'audition (il n'opère ni pour la vision, ni pour le toucher), il ne nécessite aucune surface, ni intérieure, ni extérieure, et produit immédiatement la transcendance et l'idéalisation.

La voix est en même temps purement empirique et médium de signification universelle, porteuse d'une maîtrise illimitée sur le signifiant, unité du son (dans le monde) et des objets idéaux (hors du monde). Son caractère à la fois auto-référentiel et auto-producteur, qui la montre capable de fabriquer dans le même temps de l'autre et du même, la porte au-delà de la simple proximité à soi. Vecteur de la présence, elle est aussi, au même titre que le temps, l'opérateur privilégié de la différance.

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La voix est le mouvement qui, par la différance, rend l'écriture possible, et aussi la conscience vivante qui recouvre ce mouvement d'une présence idéale. Cette double essence énigmatique interdit toute opposition simpliste entre voix et différance (comme Derrida l'a reconnu en 1980).

 

 

On trouve le terme "auto-affection" dans un commentaire de Heidegger sur l'émergence de la temporalité (dans Kant est le problème de la métaphysique). Au moment même où Merleau-Ponty développait son concept de vocifération, Jacques Derrida rapprochait l'auto-affection de la théorie de l'imagination de JJ Rousseau (DLG p265).

 


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