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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Rien qu'une trace, au point d'arrêt | Rien qu'une trace, au point d'arrêt | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Bruit, en rouge (E. Ru scha, 1963) - |
On entend doublement les mots : par leur son et par leur sens |
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Le mot NOISE flotte dans l'air en lettres capitales. En le lisant, on l'entend doublement : par sa sonorité et par son sens. Il est à la fois lourd et brutal, comme un vacarme. Mais le mot est repoussé vers un coin, sa masse se réduit, il s'efface vers un point de fuite qui est un point de silence. Sa présence nous aide à échapper au reste de la toile, sombre et terrorisant, mais ne suffit pas. Face à un univers imprononçable, les lettres familières contribuent à stabiliser l'audition, tandis que les autres objets la rendent impossible. Dans une interview au journal Libération daté du 6 février 2006, Ruscha déclare : "Mes tableaux sont silencieux, mais ils ont des trompettes cachées". Mais quel genre de son ces trompettes émettent-elles? Un bruit? Une musique? Un cri? Ou le son du chofar? |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Images CabPoint QJ.KLL zi.1963.Ruscha.Edward Rang = YGenre = MK - NG |
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