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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'art, l'oeuvre | Derrida, l'art, l'oeuvre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le dessin d'Adami, voix muette | Le dessin d'Adami, voix muette | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La vérité en peinture", Ed : Flammarion, 1978, p192 (+R, par-dessus le marché) Ulysse (Valerio Adami, 1975) - |
Par la force du trait, le disjoint fait oeuvre |
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La peinture d'Adami spécule sur le disloqué, le disjoint. Il veut représenter cette autre scène, l'envers désarticulé du texte. Pour cela il se sert du dessin c'est-à-dire du trait, de ce qui maintient ensemble, ce qui encadre, ce qui arrête la différance (pour reprendre une formulation avancée dans un autre texte, Parergon, issu du cours donné par Derrida les années précédentes sur l'esthétique). Ce qui fait oeuvre dans ses tableaux est un chiasme, une tension qui nécessite d'attacher, de bander, de serrer ce qui continue à se disloquer, comme on le voit sur l'un des dessins qu'Adami a fait d'après Glas, l'échelle. ------- L'oeuvre, c'est quand il y a disjonction et arrêt de la disjonction. Quand le dessinateur trace un trait, il ne voit pas ce qu'il dessine, ce qui laisse un temps pour que s'inscrive l'invisible. Mais le trait ferme, il clôture et permet que ça fasse oeuvre. Dans l'échelle d'après Glas, Adami dessine ce raccroc. On tente de monter, mais c'est coupé, et on monte quand même. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaArt EK.IKL AdamiParcoursID.JLL UTraitDisjoint Rang = NGenre = MJ - NA |
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