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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Le cadre, convention précaire | Le cadre, convention précaire | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, texte, hors - texte | Derrida, texte, hors - texte | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, pp220-1 - - |
Derrida, le cadre | Un titre borde et cadre un texte : sa voix commande de haut, elle assourdit et suspend |
Derrida, le cadre | ||||||||||||||
Derrida, un titre | Derrida, un titre | ||||||||||||||||
Derrida, limitrophie, limite et arrêt | Derrida, limitrophie, limite et arrêt | ||||||||||||||||
Derrida, silence, mutisme | Derrida, silence, mutisme | ||||||||||||||||
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Le titre est à la tête de la page. Il est comme un oracle, le front haut. Il parle. Il élève la voix, et le texte en est assourdi. C'est lui le chef, lui qui commande, lui qui domine au centre du texte. Il est éminent, impératif. C'est un fragment de texte, mais un fragment qui coupe, qui impose son aplomb, son autorité. Dans les textes de Mallarmé, le titre est en suspens, suspendu - comme un lustre, dit Derrida, "sur la scène de ses textes" (La Dissémination, p221). Sa fonction, alors, n'est pas hiérarchique : c'est celle d'un blanc. On peut y puiser du vide, du silence. Rien ne saurait intituler un texte. Les blancs, les espacements disséminés, les voiles interposés ou déchirés, résistent à l'autorité du titre. Par son choix des titres selon une loi d'indécision, Mallarmé laisse le titre en l'air, en suspension. Ses titres brillent de leurs facettes multiples, ils scintillent, mais n'ordonnent pas. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ArtCadre CT.LLK DerridaTexteFC.JJH DerridaCadreND.LND DerridaTitreFC.LDD DerridaLimiteHE.LEH ProSilenceQE.LED UTitreBord Rang = LGenre = MR - IB |
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