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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la lettre | Derrida, la lettre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, pp310-1 Morceaux de mots (Shutong Quo, 2012) - |
Mallarmé ne traite pas le mot comme une unité apaisée (vox), mais comme un jeu d'articulations qui en morcelle le corps, le latéralise |
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Le corps du mot est sa chair, la plénitude que lui confère sa profération, dans le souffle de la voix. Cette plénitude, implicite dans le terme latin vox où s'unifient les différents aspects du mot, se disloque dans l'écriture mallarméenne. On ne peut pas réduire Mallarmé à un imaginaire ou à une thématique comme le fait Jean-Pierre Richard, car le thème, c'est le mot, c'est-à-dire un sens fixé, stabilisé dans une certaine configuration. Chez Mallarmé le mot, par exemple blanc ou pli, est latéral. Il fonctionne de biais, de manière contingente, ajoutant ou retranchant des significations, dans un double jeu permanent entre le sens discursif et un autre sens. Le mot n'est pas seulement polysémique, il est disséqué, tué. Il n'a plus de sens propre. Il est lui-même plié, sans autre valeur qu'a se situer entre d'autres mots ou lettres avec lesquels il a une affinité, mais qui ne font pas série. Des signes nouveaux sont produits, étrangers à la langue. |
Dans la peinture contemporaine, les lettres ou les inscriptions peut occuper une place analogue au mot mallarméen : ils contribuent à défaire l'unité de l'image. C'est le cas chez Adami comme chez Basquiat, partout où la phrase ne s'impose pas comme ordre, n'intime pas l'obéissance (Barbara Kruger). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaLettre WM.NNJ WMallarmeMot Rang = OGenre = DET - DET |
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