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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la dissémination | Derrida, la dissémination | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le référent | Derrida, le référent | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, d'après (entre autres) les pages 255, 260, 277 Un coup de de jamais n'abolira le hasard, extrait 1 p10 (Stephane Mallarme, 1897) - |
Tout est ourdi, dans le texte de Mallarmé - exemple de dissémination - pour se passer de référent, même si la référence demeure |
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On ne sait pas si Mallarmé a vu le spectacle de mime qu'il décrit dans son texte Mimique. Il a certainement lu le livret (lequel aurait été écrit après-coup), mais son texte n'est pas organisé en fonction d'un référent simple. Le spectacle lui-même est un soliloque qui ne représente rien, n'imite rien, ne se conforme pas à un référent antérieur. Il n'y a de dessein de vraisemblance ni dans le mime, ni dans l'écrit. Ils ne font allusion à rien d'autre qu'au texte. S'il y a référence, c'est à aucun référent en particulier - ni en première, ni en dernière instance. Il ne reste plus que l'écriture, la mimique sans imitation, ni vrai ni faux. C'est un jeu de différences sans extériorité absolue ni dedans. Il transforme la lecture, car tout sujet est suspendu. |
L'absence de référent ne conduit pas à un texte sans loi, mais à une autre loi du texte, celle de la dissémination, où c'est le réel qui menace la signification. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDissemination IK.IIO DerridaReferentMF.LFF T.référentGenre = A - |
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