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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Sur les chiffres | Sur les chiffres | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le quatre | Derrida, le quatre | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, pp373-4 Sans Titre (Victor Brau ner, 1945) - |
Il y a une face visible du quatre (la scène de la représentation classique) et une face invisible (la production séminale du tout-autre) |
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Derrida analyse le roman de Sollers, Nombres, organisé selon un rythme de quatre : trois paragraphes à l'imparfait, suivis par un paragraphe au présent. Ce quatrième est double : il est le présent simple, et aussi un autre présent qui réinscrit violemment le premier (p377). Entre les deux, il y a duplicité, disjointure. - Le quatre au présent. Nous vivons au présent. C'est l'horizon de notre monde. Il prend figure en face de nous, enlevé sur un fond : un visage, une bouche, des mains, la conscience, la perception, un discours. Il semble originaire, simple, comme le surgissement vierge du monde. C'est la surface sur laquelle le sens se consomme, le présent naïf, qui dit au présent la vérité. - Le quatre au plus-que-présent. Cet autre présent, tout autre que le présent, donne le mouvement, le double fond insaisissable. Quand il y a double fond, il n'y a plus de fond du tout. Le temps semble suspendu en l'air. Ce présent est différencié, équivoque. C'est un devenir-présent, un présent en devenir (p376), en mouvement (supplémentaire), un outre-présent qui enveloppe le présent simple en le réinscrivant. ------- Derrida distingue deux sortes de quatre qui sont aussi deux sortes de présent. L'un est le présent simple, immédiat, l'autre est supplémentaire, porteur du mouvement, de la différance. On retrouve ces deux modalités du présent dans l'artPrésent. |
Dans ce tableau Sans Titre de 1945, le quatre et l'infini sont répétés : le quatre dans la disposition des jambes et sous l'infini à droite; l'infini dans la forme des bras.
Le 4 et le 5 forment l'année en cours. On est en octobre (X), le personnage croise les bras, la roue du temps (en bas à droite, sous le pied) a la forme d'un taraph. Brauner avait déjà dessiné, quelques mois plus tôt, le 4 août 44. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ProChiffre EE.REP DerridaQuatreDE.LDE T.toutAutre Rang = OGenre = MJ - NA |
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