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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'expérience de Brunelleschi | L'expérience de Brunelleschi | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Sur la perspective illusionniste. | Sur la perspective illusionniste. | |||||||||||||||
Hubert Damisch - "L'origine de la pespective", Ed : Flammarion, 1987, p171 | La perspective ne représente rien | Seconde expérience de Brunelleschi : La peinture ne représente pas les choses telles que l'oeil les voit, mais telles que les lois de la perspective les imposent à notre raison |
La perspective ne représente rien | ||||||||||||||
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1425 : Brunelleschi réalise un tableau de la place du palais de la Signoria à Florence. On peut y voir deux des faces du palais, et les immeubles environnants. Ce panneau n'est pas troué, comme celui de la première expérience, mais découpé au-dessus des bâtiments. Posé par terre au bon endroit, il permet à chacun de vérifier l'exactitude de la représentation en perspective. Comme dans la première expérience, l'oeil est astreint à un point fixe. S'il est bien positionné, le contour du panneau coïncide avec la silhouette des bâtiments réels, cachés derrière cet écran. Derrière eux apparaît le ciel réel au moment de l'observation. Brunelleschi s'intéressait moins à l'espace qu'aux corps qu'il contenait. Il ne s'agissait pas pour lui de vérifier une ressemblance, mais une comparaison conduite selon l'ordre et la mesure, une coïncidence d'une forme avec une autre. Le dessin n'était pas une chose vraie, mais seulement la démonstration que l'artifice constructif peut prétendre à une valeur de vérité. Il ne visait ni l'illusion, ni le trompe l'oeil, mais un constat de cohérence entre une position assignée au sujet (le point) et une représentation.
La place du palais de la Signora à Florence (Bernard Bellotto, 1740). |
Deuxième expérience de Brunelleschi : le panneau in situ, d'après Hubert Damisch.
C'est Abraham Bosse dans Le Peintre converti aux précises et universelles règles de son art (1637), qui a affirmé que la peinture ne produisait pas une illusion, mais obéissait à une loi. Quand il soutiendra ce point de vue avec son maître Desargues, il sera violemment critiqué par l'Académie. Pourtant cette thèse était ancienne, elle avait déjà été défendue par Filarète au 15ème siècle. La perspective montrerait-elle des choses qui n'existent pas? Paradoxalement, la seconde expérience de Brunelleschi pourrait induire ce constat. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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