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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la voix | Derrida, la voix | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, sur sa vie | Derrida, sur sa vie | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Le monolinguisme de l'autre, ou La prothèse d'origine", Ed : Galilée, 1996, pp80-1 Inondation - |
Derrida : "J'ai été le premier à avoir peur de ma voix, comme si elle n'était pas la mienne" - car le barrage devant son rythme, son timbre et son intonation risque toujours de céder |
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Pour accéder à la littérature française, un jeune "Français d'Algérie" devait perdre son accent. L'intonation méridionale n'est-elle pas incompatible avec la dignité intellectuelle d'une parole publique? Jacques Derrida ne l'a pas tout à fait perdu. Il revient dans certaines circonstances, comme la colère ou le milieu familial - comme si la distinction privé/public y trouvait un terrain privilégié. L'accent semble disparaître dans l'écriture. On ne peut pas le déceler à la lecture des textes - et pourtant il revient, dans le corps à corps avec la langue, comme symptôme. Il revient aussi dans ce que Derrida a appelé la déconstruction : traquer partout la pureté de la langue, la dénoncer comme fantasme ou comme axiome, même si l'on exige son respect dans la grammaire ou le lexique. |
En tant qu'enseignant, Jacques Derrida a appris à parler bas, à laisser apparaître dans sa prononciation une certaine retenue - qui était aussi un barrage devant la catastrophe qu'aurait été l'irruption du verbe. C'est ce barrage qui menace toujours de céder devant un timbre de voix, une intonation incalculable, un rythme impossible à gouverner. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaVoix YG.LGI DerridaBiographie1996.PV.LQD UVoix Rang = VDGenre = MK - NP |
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