Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la langue | Derrida, la langue | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la promesse | Derrida, la promesse | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Le monolinguisme de l'autre, ou La prothèse d'origine", Ed : Galilée, 1996, pp123-127 Le peintre - la memoire qui enseigne (Valerio A dami, 2004) - |
Derrida, le tout - autre | Une avant-première langue, toute autre, laisse sa marque dans la langue - mais comme un dehors absolu, hors-la-loi, une promesse, un appel à venir |
Derrida, le tout - autre | ||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Jacques Derrida, privé de langue maternelle (car sa seule langue, le français, lui est venue d'un autre, le colonisateur), tente de restituer un passé qui n'existe pas, dans une langue d'origine qui n'existe pas non plus. Il lui faut pour cela inventer une autre langue, la fabriquer et en même temps la rendre à cette origine dont il ne reste que des traces, des marques et des cicatrices fantômatiques. Pour que cette langue qui arrive ne devienne pas, à son tour, celle d'un maître, il faut qu'elle soit toute-autre, indécidable, qu'elle n'ait ni itinéraire, ni chemin, ni point d'arrivée. Cela peut passer par l'écriture, la lecture, l'expérience poétique, la décision politique. La difficulté est que nous sommes monolingues. Cette langue doit s'inventer dans la langue donnée, et en même temps rester dehors. Elle est dans la situation de l'aveugle qui d'une main touche, et de l'autre se protège. Elle définit une zone hors-la-loi, une enclave sans référence. |
|
|
||||||||||||||
| |||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Derrida DerridaLangue HE.LHE DerridaPromesseCM.LMM DerridaToutAutreCE.LLE U.langueOR Rang = MOGenre = MJ - NA |
|||||||||||||||