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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
CinéAnalyse : en accueillant l'autre par le biais de l'oeuvre | CinéAnalyse : en accueillant l'autre par le biais de l'oeuvre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'archi - oeuvre | L'archi - oeuvre | |||||||||||||||
Elfriede Eischenbeck - "Videoflux à ciel ouvert", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 9 février 2012 | L'oeuvre allie à "autre chose" | [(CinéAnalyse) : En accueillant l'autre, en s'adressant à lui, par le biais de l'oeuvre] |
L'oeuvre allie à "autre chose" | ||||||||||||||
Le cinéloft du Quai | Le cinéloft du Quai | ||||||||||||||||
1997. - Good Will Hunting (Gus Van Sant). 2007. - I'm not there (Todd Haynes). 2020. - Let them All Talk (Steven Soderbergh). --- Il y aurait eu, avant nous, un autre qui nous aurait déjà répondu, et auquel nous aurions déjà acquiescé. Mais pour certains, dans certaines situations, cet acquiescement ne suffit pas. Il faut le réitérer par l'œuvre et dans l'œuvre. La trace de l'autre ayant disparu, il faut le faire revenir. Ce qui serait mis en œuvre dans chaque œuvre, ce serait ce "oui" à l'autre. Mais qui sait comment l'autre répondra? En portant l'autre, inconditionnellement, l'œuvre se fait aussi porteuse de cette incertitude. Elle s'expose aux apories de l'hospitalité. L'œuvre est contaminée par cet autre qui lui transmet un virus inconnu, mais en s'adressant à lui, elle l'élabore, le construit, le désactive dans une certaine mesure. On pourrait dire que l'œuvre construit avec l'autre un rapport d'amitié, ou plutôt d'aimance. Répondre à l'autre est l'acquiescement le plus fondamental, le plus inconditionnel. Même si l'autre est éloigné, indifférent, absent ou mort (et il l'est toujours dans le cas d'une œuvre), même si l'amour est impossible, il vaut mieux aimer. Même dans la solitude, le silence, dans une dissymétrie absolue, même si l'œuvrance est incontrôlable, il vaut mieux œuvrer. On ne sait jamais comment l'autre se manifeste ou se manifestera dans l'oeuvre. Ce peut être par une angoisse, une inquiétude, un sentiment de beauté, ou au contraire une confiance excessive, injustifiée. Ce qui surgit alors peut difficilement être repéré, désigné, nommé, car c'est du mouvement même de l'oeuvre qu'il surgit, de son auto-affection. En parlant en son nom propre, l'oeuvre parle aussi au nom d'un autre (d'un étranger, d'un tout autre). Ce qu'on découvre n'était pas déjà là, présent, caché quelque part, mais l'événement même, l'acte de donner qui produit l'autre, qui l'invente, quel que soit le support : poésie, conversation, théatre, geste, promenade, dessin, bricolage, peinture, histoire d'amour, souci de l'autre (care) ou encore photographie (et je ne parle pas ici de la photographie d'"art" ou professionnalisée, mais de n'importe quelle photographie).
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-------------- Propositions -------------- -Dans l'imprévisible surgissement poétique de l'art, de l'artifice ou de la liberté, se produit un événement inouï, impossible : l'invention de l'autre -Pour peindre ou dessiner, Louis Soutter se mettait dans un état d'indécision qui ouvrait la voie à toutes les transformations imaginables |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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CineHantise ArchiOeuvreAutre AA.BBB MQiArchiOeuvreHE.PAI OeuvreAutreChoseDJ.LJD CineLoftFP.LLK KK_ArchiOeuvreAutre Rang = VAO-AutreGenre = MK - NG |
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