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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
(CinéAnalyse) : en affirmant inconditionnellement l'oeuvre | (CinéAnalyse) : en affirmant inconditionnellement l'oeuvre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Un performatif tout autre - aujourd'hui | Un performatif tout autre - aujourd'hui | |||||||||||||||
James Bodden - "Arcanes d'un principe", Ed : Guilgal, 2005-2017, Page créée le 19 février 2015 | Les mots de l'Orluvre | [(CinéAnalyse) : En affirmant l'oeuvre inconditionnellement, en-dehors de tout calcul, de toute finalité et de toute transaction] |
Les mots de l'Orluvre | ||||||||||||||
Il faut, aujourd'hui, endurer l'aporie | Il faut, aujourd'hui, endurer l'aporie | ||||||||||||||||
1951. - Traité de bave et d'éternité (Isidore Isou). 1986. - Le rayon vert (Eric Rohmer). 2015. - Manifesto (Julian Rosefeldt). 2016. - La La Land (Damien Chazelle). 2022. - The Banshees of Irnisherin (Martin McDonagh). --- Qu'y a-t-il de singulier, d'unique, à partir de quoi on pourrait déployer le jeu de la pensée derridienne ? L'hypothèse que je voudrais soutenir dans ce texte, c'est qu'il y aurait eu une poussée, une décision, une exigence si forte qu'elle l'aurait conduit à travailler comme un fou, comme un malade, toute sa vie, pour produire cela, ce corpus qu'on appelle son œuvre. Cette poussée, cet événement, je ne peux l'appréhender aujourd'hui qu'à partir de ce que j'en lis, de ce que j'en vis. Il n'est pas question ici de biographie, ni d'un récit, ni d'une anecdote supplémentaire à raconter, ni d'une explication. Il est seulement question de la façon dont cette exigence résonne en nous, dont je peux la traduire, aujourd'hui, pour moi, dans une certaine forme ou une certaine figure, qui serait celle du type d'œuvre à faire, du genre d'œuvre qu'il faut faire après avoir lu dans le détail celle qu'il a faite. Il m'a fallu longtemps pour comprendre que le questionnement portait moins sur l'œuvre que sur le il faut, elle portait moins sur le faire que sur l'obligation à laquelle il répond. Il y a un certain il faut qui l'a conduit à ce qui a été nommé la déconstruction et qui pourrait être nommé d'un tout autre nom, un il faut qui continue à nous affecter, à s'imposer à nous. L'évidence que je voudrais souligner et qui sous-tend l'organisation et la problématique de ce texte, c'est que le il faut passe par une certaine élaboration, un concept de l'œuvre et aussi, surtout, par des œuvres, son œuvre, et aussi celles des autres. La question principielle de l'œure ne se pose pas sur un monde ontologique : Qu'est-ce qu'une œuvre ? Elle ne se pose pas non plus sur un mode éthique, si l'on entend par cela des gestes, des comportements ou des attitudes qui concernent le lien social, que celui-ci soit politique, familial, associatif ou autre. Elle ne se pose pas non plus, même si c'est le mot qui est employé, sur un mode principiel, si cela suppose des principes acquis préalablement, prédéterminés. Elle se pose sur un mode singulier. Que faut-il pour que je puisse entendre cela comme une œuvre ? La question n'est ni intemporelle, ni impersonnelle, ni catégorielle, elle est active, performative, et pour proposer une réponse, je m'appuie sur un principe proposé par le narrateur et dont je reprends, scrupuleusement et sans les modifier, les termes : [Principe de l'oeuvre : ce qui a lieu dans une oeuvre s'affirme inconditionnellement, en-dehors de tout calcul, de toute finalité et de toute transaction]
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-------------- Propositions -------------- -[Rien, dans l'oeuvre performative, ne fait autorité : ni la Vérité, ni la Réalité, ni la libre Souveraineté d'une Fiction] -Une oeuvre performative s'institue elle-même, elle se pose en s'inventant, comme un acte fondateur -Dans un tableau, c'est la peinture elle-même qui est à l'oeuvre, à même l'oeuvre -[Principe de l'oeuvre : ce qui a lieu dans une oeuvre s'affirme inconditionnellement, en-dehors de tout calcul, de toute finalité et de toute transaction] -[Tu es, toi aussi, engagé par un concept d'oeuvre qui t'oblige, même si son contenu reste à venir] -Jacques Derrida n'a jamais cessé de penser l'"oeuvre" : comme mot, notion, concept, principe ou acte performatif -[Penser l'oeuvre, pour Derrida, c'est interroger l'énigme d'un concept en cours de mutation] -[Un archi-choix, inconditionnel et secret, commande l'oeuvre derridienne] -[Si Jacques Derrida avait mis en oeuvre son concept d'oeuvre, cette oeuvre serait signée d'un nom tout autre] -[On peut retrouver, sous d'autres signatures, différents aspects, fragments ou diffractions du concept derridien d'"oeuvre"] |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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CineHantise OeuvrePerf AA.BBB PerfToutAutreFH.LLO MotsOrloeuvreHE.LHE OeuvreDerAporieOE.LED ML_OeuvrePerf Rang = OOeuvrancePerformatifGenre = - |
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