Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'art, l'oeuvre                     Derrida, l'art, l'oeuvre
Sources (*) : Croire en la beauté               Croire en la beauté
Jacques Derrida - "La vérité en peinture", Ed : Flammarion, 1978, p102

 

Arbre a Baden-Baden (Pierre Delayin, 2008) -

Derrida, le beau

La beauté est l'expérience d'un non-savoir irréductible : il y a dans cet objet qui ne manque de rien la trace d'une absence

Derrida, le beau
   
   
   
Derrida, manque, défaut, vulnérabilité Derrida, manque, défaut, vulnérabilité
               
                       

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Selon Kant (§17 de la Critique de la faculté de juger), pour qu'un objet soit beau, il faut à la fois :

- que nous percevions dans la forme de l'objet qu'il a une finalité,

- que nous n'ayons pas accès, par un savoir déterminé, à cette finalité.

Nous percevons cet objet comme ayant une finalité sans fin.

Derrida isole le "sans" du sans-fin. Pour qu'il y ait beauté, il faut que manque un certain savoir, que nous ignorons, mais qui a laissé une trace dans l'objet. Cette trace se laisse voir au bord de l'objet (ni à l'extérieur, ni à l'intérieur, comme un cadre, un parergon). Nous le voyons, cet objet, du point de vue du non-savoir qui organise le champ de la beauté. Nous percevons que l'objet est harmonieux, complet, qu'il ne lui manque rien et pourtant il évoque un manque. On accède à cela par l'expérience : il y a du beau. Bien que nous n'en ayions aucune connaissance positive, nous pouvons partager ce sentiment [c'est la thématique du jugement de goût, qui est à la fois purement subjectif et universel]. A propos de la belle tulipe de Kant, Derrida écrit : On peut tout savoir sur la tulipe, exhaustivement, sauf pour quoi elle est belle (p103). Et cette limite est irréductible : ce non-savoir, c'est précisément ce qu'on appelle le beau.

 

 

Ce non-savoir coexiste avec un investissement de l'espace qui est celui de la bonne forme.

 


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