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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'art, l'oeuvre | Derrida, l'art, l'oeuvre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Oeuvre, arrêt, différance | Oeuvre, arrêt, différance | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Forcener le subjectile", Ed : Gallimard, 1986, p105 Sans Titre (Ar taud, 1921) - |
Derrida, le subjectile | Ce qui fait oeuvre, c'est l'arrêt du trajet, l'apaisement du subjectile, l'interruption d'un jet qui garde la trace d'une brûlure mais donne consistance à ce qu'il attaque |
Derrida, le subjectile | ||||||||||||||
Derrida, Artaud | Derrida, Artaud | ||||||||||||||||
CinéAnalyse : en s'écrivant à même le subjectile | CinéAnalyse : en s'écrivant à même le subjectile | ||||||||||||||||
Le "faire uvre" ambigu d'Antonin Artaud | Le "faire uvre" ambigu d'Antonin Artaud | ||||||||||||||||
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Cette phrase : - reprend sous un certain angle ce que Jacques Derrida dit du parcours d'Artaud entre 1932 et 1947, entre la publication de son manifeste sur le Théatre de la cruauté et l'enregistrement de Pour en finir avec le jugement de Dieu. N'étant jamais né, ne s'étant jamais dissocié du pré-natal, n'ayant jamais accepté cette expropriation qu'aurait été sa naissance, il oscille entre deux projets contradictoires : investir l'espace de la représentation, l'instituer, le consolider, le réparer / rester étranger à cet espace, refuser toutes les figures en lesquelles il pourrait se déléguer (Père-Mère, fils, fille ou moi). Artaud a un nom, il signe de son nom, mais il se retire du sens. Sa folie, c'est qu'il veut à la fois s'identifier au subjectile et l'expulser. L'oeuvre s'écrit sur lui, à même son corps, son esprit. Toute figure se détache de cette scène et y revient. Si Artaud a exhumé ce vieux mot qui désigne le support sur lequel on peint, c'est parce que chez lui le subjectile ne s'efface jamais. Il y a toujours une couche de plus. - esquisse une théorie de l'oeuvre. La singularité d'Artaud, c'est que, malgré sa folie (et à cause d'elle), il fait oeuvre. Dans ses textes, dessins, dessins écrits, le retrait du subjectile n'arrive jamais à son terme. Le subjectile gît, mais ne se pétrifie pas dans la différence - comme il le ferait s'il acceptait de s'inscrire dans le système des Beaux-Arts. Artaud fait époque. Le statut de l'oeuvre auquel son nom s'attache est d'aujourd'hui : une oeuvre non totalisable, qui ne repose sur aucun support final, une oeuvre qui reste entre deux tensions adverses. Le coup est double : d'un côté la force qui se jette contre le subjectile, de l'autre celle qui l'amadoue, l'incorpore, qui appelle une vérité et une sentence. Ce qui apparaît, jeté sur le papier, semble inconsistant. Le secret de l'oeuvre, c'est que la parturition est aussi partition. |
"Ces deux tensions adverses [se laisser représenter et ne pas se laisser représenter] provoquent au forcènement, elles forcent le sens. Mais en tant qu'elles s'équilibrent, donnent lieu aux traces de naissance, interrompant l'incendie, elles auront fait oeuvre - et gardé le subjectile amadoué" (...) "Mais je ne traverse pas, ou le faisant je garde la trace d'une traversée, même si la trace se trouve à son tour soumise ou promise à la trajectoire qu'elle rappelle, qu'en vérité elle appelle. Et tente de rassembler dans la signature de son nom propre. Elle tente de s'y introjecter littéralement. Cet arrêt du trajet fait oeuvre. J'entends l'arrêt comme la sentence qui fait droit, au nom d'Artaud, et comme l'interruption d'un élan, l'immobilisation tonique d'un lancer." (Forcener le subjectile, p105).
Qui est le subjectile? C'est Artaud, son oeuvre et son nom, celui qui rejette la différance qu'il nous jette à la gueule. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaArt NF.LFF OeuvreInarretJK.LKD DerridaSubjectileKF.LKK DerridaArtaudEO.LOO ArchiOeuvreSubjectileDO.LOO ArtaudOeuvreME.MML T.oeuvre Rang = NGenre = MJ - NA |
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