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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'être, au - delà de l'être | Derrida, l'être, au - delà de l'être | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la langue | Derrida, la langue | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Marges de la philosophie", Ed : Minuit, 1972, pp235-6 Ouverture (Paul Klee, 1922) - |
Le verbe "être" avec sa fonction de "copule" représente une effraction dans la clôture sur soi de la langue, il l'ouvre à son dehors |
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Benveniste, dans son texte Catégories de pensée et catégories de langue, fait remarquer que les catégories d'Aristote sont enracinées dans la langue grecque. On peut les comparer "empiriquement" à la syntaxe de cette langue. Mais la pensée philosophique n'est pas réductible à ces règles. Chaque penseur, grec ou pas, se sert différemment de la même langue. Aristote se tient comme les autres dans l'écart entre le dire (qui fonctionne selon les règles du discours) et le penser (activité de l'esprit). Puis Benveniste fait une remarque sur laquelle Jacques Derrida insiste : Au-dessus de la catégorisation d'Aristote, c'est la notion d'être qui enveloppe tout. L'être n'est pas un prédicat, mais la condition de tous les prédicats. Le verbe être ne signifie rien. Il est chargé d'une fonction logique, transcendantale. Par la grande diversité de ses formes, il articule le linguistique sur le non-linguistique. La contrainte linguistique pèse sur lui, mais de façon différente, qu'on peut analyser à partir de la fonction supplémentaire de la "copule" (la troisième personne de l'indicatif fonctionnant comme marque d'identité : Ceci est cela). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaEtre GG.LGG DerridaLangueFF.LFF T.extérioritéRang = ME |
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